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Les pieds dans l'eau

Dans la soirée, élagage d'une grosse branche qui menace le bateau.

Le Rhône est vraiment trés haut. On ne voit plus le Duc d'Albe devant le bateau, même plus la bouée attachée à une chaine à son sommet.

La nuit ce sont les bruits qui sont assez terrifiants. Les troncs d'arbre raclent sur toute la longueur de la coque qui sert de caisse de résonnance.

Au petit matin, la situation s'est améliorée le Rhône a baissé de presque 2 métres, on voit à nouveau le Duc d'Albe.

C'est le moment d'aller voir ce qui se passe dehors .

François lance le moteur du bachot et nous allons naviguer dans les branches.

L'eau recouvre encore la berge et la digue, mais le 4x4 fait sa réapparition. L'écoulement vers le Rhône est maintenant trés rapide.

A bord de l'Odilia, Ben surveille la descente.

Nous retrouvons Marcel et Yves.

Signalons qu'ils ont passé une parti de la nuit (accompagnés de Ben et David) à piloter les bateaux des pompiers pour faire des évacuations. Et oui, ils connaissent bien l'Ile et savent aussi bien naviguer.Gageons que cette expérience se renouvellera, au plus grand profit de la population.

Petit passage prés des compteurs électriques.Yves montre le niveau de la crue. François vérifie les installations.

Le courant électrique n'a sauté que lorsque l'alimentation générale de la Barthelasse a étée coupée (à ce moment les bateaux fonctionnent soit sur onduleur ou sur groupe electrogéne).

Comment se fait-il que les compteurs sous l'eau ne disjonctent pas ?

François explique que les disjoncteurs différentiels des compteurs sont réglés par EDF à 500 mA et que l'eau étant un mauvais conducteur, la fuite de courant vers la terre n'est pas suffisante pour atteindre ce niveau.

Ca baisse, mais y-a encore du bouillon!

Edwige a choisi pour cette période un ensemble de plongeur du plus bel effet...

Quand à nous on a rempli joyeusement les bottes ! faudra investir dans des cuissardes !

On voit ici que l'eau s'évacue rapidement par les brêches que le fleuve a fait dans la berge.

Yves nous montre la hauteur de la crue sur la berge, pas étonnant que l'isle se soit noyée si vite.

Qu'est-ce que l'on voit du bateau de Marcel?

c'est par là...

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C'est volontairement que nous ne parlons pas ici des dégats faits à terre, parce que nous ne
savons pas les évaluer. Nous préférons ce silence en soutien aux familles éprouvées.