Les images de crues sont médiatisées et sensationnelles visuellement. Elles nous touchent parce que nous voyons en direct certaines personnes tout perdre... la tristesse, la compassion et la solidarité nous envahissent. |
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Sur une péniche, il en va différemment.- Comme tout bateau, elle ne demande qu'à flotter, et elle suit l'ascension et la descente de l'eau.- Son équipage et ses habitants se trouvent être matériellement comme lorsque le vaisseau navigue, coupés du monde, organisés pour vivre ce temps en autarcie.Il n'empéche que l'expérience est rude: il vaut mieux ne pas être têtu, et modestement accompagner le fleuve, le suivre dans sa colére ... pas aussi facile que ça. |
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La montée |
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C'est le temps de la solitude.- Il faut déjà savoir si cà doit monter, et supputer du niveau maximum de la crue.- Il faut mettre en sécurité les voitures et le matériel sur la berge. Il faut aussi faire quelques provisions tant que c'est possible.Surtout il faut gérer le bateau. |
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Le bateau est amarré, il est connecté à terre avec l'electricité le téléphone et parfois l'eau, on y accéde par une passerelle... toutes choses qui vont bouger, monter, se tendre.On déconnecte ou donne du mou à toutes ces installations. |
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Doit bien y avoir encore d'autres choses ...vous me suivez ? c'est par là... |
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C'est volontairement que nous ne parlons pas ici des dégats faits à terre, parce que nous ne
savons pas les évaluer. Nous préférons ce silence en soutien aux familles éprouvées. |
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